Dans l'immense océan qu'est le réseau Internet, il est aisé de trouver une multitude d'opinions, d'études, d'avis et d'expressions diverses, tellement diverses qu'il est particulièrement difficile de démêler le vrai du faux, de comprendre les réelles problématiques et surtout d'analyser le fond du problème.
En éternel insatisfait, M. Henri n'a pas encore trouvé ce qu'il cherchait, mis à part sur quelques sujets abordés par une minorité de penseurs se comptant sur les doigts d'une main. Pire même, il est quotidiennement effaré par les blocages idéologiques, inconscients ou non, de ceux qui se targuent d'une pensée libre, se réclament d'une certaine catégorie supérieure, catholique plus particulièrement, alors que ceux qu'ils fustigent, jugent ou critiquent sont, eux d'une implacable logique. Encore faut-il la comprendre en allant au fond des choses, et se pencher sur la philosophie sous-jacente de leurs actions.
Vous n'y trouverez aucune possibilité de commentaires. Les raisons en sont simples. Le temps n'est plus aux palabres, mais à l'analyse pragmatique aboutissant à des propositions d'action. De plus, le niveau tellement étérogène de ce qui est lu sur la toile n'incite pas au dialogue. En effet, M. Henri est intimement persuadé que l'apanage des cuistres est justement de se croire savant, de donner des leçons permanentes sans avoir la moindre capacité ni légitimité à le faire. Il se l'applique à lui même !
M. Henri n'est qu'un pauvre homme trainant ses qualités au milieu de ses nombreux défauts. Ni supérieur, ni inférieur aux autres, mais un simple maillon d'une chaîne tellement rouillée qu'il peine à en reconnaitre les autres éléments. Sa seule légitimité réside dans son indépendance d'esprit, sa recherche de la vérité et dans son histoire personnelle, certes banale mais ancrée dans le Pays Réel comme le drirait Maurras.
- M. Henri est rentré dans l'intimité des gens sans qu'ils le réclament, dans des situations souvent dramatiques, il a touché du doigt l'Homme dans sa plus simple expression, dépouillé de la comédie humaine qui le recouvre.
- Il a habité et travaillé au coeur des pires banlieues, au profit de tous, au milieu de tous,
- Il a une solide formation intellectuelle, même s'il n'en fait pas une finalité, ni encore moins un aboutissement. Ni scientifique, ni littéraire, il refuse ces catégorisations inventées par l'ennemi, mais il y reviendra dans ces pages.
- Il a eu à gérer des vraies problématiques d'ampleur nationale, à son petit niveau bien sur, mais en tant que décideur, planificateur
- Il s'est toujours investi au sein des paroisses en donnant de son temps, refusant catégoriquement les guerres de chapelles.
- Il a cotoyé de très près de hautes autorités de l'Etat, travaillé avec elles, mais aussi avec les plus simples.
- Il sait ce que c'est que d'entreprendre, diriger, se tromper, tomber, se relever, ...
- Il aime la et connait la Terre, sait la travailler concrètement, en respecter les rythmes, les lois immuables.
- Il connait l'échec, sait ce que c'est que d'être ouvrier, de travailler de ses mains en bas de la chaine,
- Il sait ce que c'est de diriger des Hommes, de les écouter, de les accompagner, de vivre avec eux dans des conditions agréables ou difficiles, leur donner des ordres qui pouvaient les conduire à la mort. Il a vu mourir des camarades.
Tout cela non pour tenter de montrer un quelconque supériorité ou autorité, bien au contraire, mais pour simplement faire comprendre au futur lecteur qui s'égarera sur ces pages que les réflexions de M. Henri sur le monde qui l'entoure sont l'unique fruit de son analyse au regard de son vécu et de ses recherches, et non la synthèse blafarde de la lecture de dizaines de blogs, livres ou journeaux divers que M. Henri n'a ni le temps ni l'envie de potasser.
Il terminera ce long billet en précisant bien que c'est un blog d'Espérance qui à partir de problématiques concrètes et une tentative de hauteur de vue, vise à proposer des analyses et des solutions concrètes, souvent radicales, mais adaptées à ce qu'on appelle un temps de crise, ou de guerre.
En effet, ceux qui pensent qu'une crise grave se gère par de bonnes paroles, des conférences, des réunions, des livres ou des manifs n'en ont manifestement jamais vécu ...
M. Henri
